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🌑 Et si je ne voulais plus ĂȘtre lĂ  ? (ADO)


psychologue vendée thérapie brem sur mer 85470 Mon ado veut mourir crise d'ado que faire problÚme au lycée et collÚge

Quand la douleur devient si forte qu’on ne voit plus la lumiùre.

Tu ne veux pas forcément mourir.

Tu veux juste que ça s’arrĂȘte.

Cette douleur dans la poitrine, ce vide dans la tĂȘte, cette impression d’ĂȘtre de trop, de ne plus servir Ă  rien, de ne plus comprendre Ă  quoi tout ça rime.

Tu souris parfois, tu fais semblant, mais Ă  l’intĂ©rieur, tout brĂ»le.Tu regardes les autres vivre et tu te dis :

“Pourquoi moi j’y arrive pas ?”
Et tu t’en veux, encore, d’ĂȘtre “trop sensible”, “trop fragile”, “pas assez fort·e”.
Mais la vĂ©ritĂ©, c’est que tu n’es pas faible. Tu es juste Ă©puisé·e d’avoir trop portĂ© sans aide.


đŸŒ«ïž Ce que tu ressens, ce n’est pas de la folie : c’est de la douleur.


On t’a peut-ĂȘtre dit :

“Ça va passer.”
“Tu te prends trop la tĂȘte.”
“T’exagùres, à ton ñge, t’as pas de vrais problùmes.”

Et tu t’es tu·e.

Tu t’es enfermé·e dans ton silence.

Mais ce silence, c’est une prison.

La douleur que tu ressens est réelle.

C’est celle de te sentir seul·e dans un monde qui ne t’entend pas.

Tu veux juste que quelqu’un te dise :

“Je te crois. Ce que tu vis est dur. Et tu mĂ©rites d’aller mieux.”

💔 Tu n’as pas envie de mourir. Tu veux que la souffrance meure.

C’est une nuance essentielle.

Ce que ton esprit dit, ce n’est pas “je veux disparaütre”.

C’est “je veux que cette douleur s’arrĂȘte, mais je ne sais plus comment faire”.

Et c’est normal de ne pas savoir.

Tu as le droit d’ĂȘtre Ă  bout, de pleurer, de ne plus comprendre.

Tu as le droit d’avoir besoin d’aide.

Tu n’es pas une charge.

Tu es un ĂȘtre humain en train de t’épuiser Ă  vivre dans un monde trop bruyant, trop exigeant, trop rapide.



đŸŒ± Et si tu arrĂȘtais de porter seul·e ?


Tu crois peut-ĂȘtre que personne ne comprendra.

Mais il existe des gens formés, des adultes bienveillants, qui savent entendre sans juger.

Parler, c’est pas faiblir.

C’est ouvrir une porte lĂ  oĂč tout semble fermĂ©.


Tu peux dire :

“Je me sens mal, j’ai besoin d’en parler.”
“Je sais pas ce que j’ai, mais je veux pas rester comme ça.”

Tu n’as pas besoin d’expliquer tout, ni de trouver les bons mots.

Tu as juste besoin de ne pas rester seul·e.



🧠 Ce qui se passe dans ton cerveau, c’est aussi biologique.


Quand on vit du stress, du rejet, de la tristesse prolongée, le cerveau sature.

Il n’arrive plus Ă  produire les mĂȘmes hormones du bien-ĂȘtre.

Il se dérÚgle.

Tu perçois tout en gris.

Tu crois que tout est foutu, alors qu’en rĂ©alitĂ©, ton cerveau te joue un film temporaire — un film sans couleurs, sans issue apparente.

Mais ce n’est pas la vĂ©ritĂ©.

C’est juste une tempĂȘte chimique.

Et comme toute tempĂȘte, elle passe plus vite quand tu ne restes pas seul·e dessous.



💬 Si tu es parent et que tu lis ceci



Peut-ĂȘtre que ton enfant ne parle plus.

Qu’il s’enferme, qu’il te fuit, qu’il t’agace parfois.

Mais derriĂšre le mutisme, il y a souvent une peur immense.

Peur de te dĂ©cevoir, peur d’ĂȘtre un fardeau, peur que tu ne comprennes pas.

Tu n’as pas Ă  tout rĂ©soudre.

Tu as juste Ă  ĂȘtre lĂ .

À dire :

“Je ne sais pas ce que tu vis, mais je veux t’aider Ă  ne plus ĂȘtre seul·e.”

Et surtout : ne minimise jamais ce qu’il exprime.

Les mots “je veux mourir” ne sont jamais un caprice.

Ce sont des signaux de détresse.

Et la dĂ©tresse, ça se soigne, ça s’écoute, ça se traverse — Ă  deux.



💡 En sĂ©ance, j’entends souvent des phrases comme


“Je ne veux pas mourir, je veux juste dormir longtemps.”
“J’en ai marre de me battre contre moi-mĂȘme.”
“Je crois que personne ne me comprend.”

Et Ă  chaque fois que ces mots sortent, la lumiĂšre revient un peu.

Parce que mettre des mots, c’est dĂ©jĂ  commencer Ă  respirer.

Et respirer, c’est dĂ©jĂ  vivre un peu plus.



📍 Ce que tu peux faire maintenant


  • Parle Ă  quelqu’un aujourd’hui. Un parent, un prof, un ami, un thĂ©rapeute.

  • Écris ce que tu ressens, mĂȘme si c’est confus.

  • Bouge ton corps : marche, cours, pleure, respire.

  • Et surtout : ne reste pas seul·e.


Tu mĂ©rites d’ĂȘtre entendu·e.

Tu mérites de comprendre ce que tu ressens.

Tu mĂ©rites de te sentir vivant·e autrement qu’à travers la douleur.





✹ En conclusion


L’envie de mourir n’est pas un dĂ©sir de mort.

C’est un besoin dĂ©sespĂ©rĂ© de repos, de paix, de sens.

Et cette paix, tu peux la retrouver, pas en partant
 mais en Ă©tant enfin entendu·e, compris·e, accompagné·e.

Tu n’es pas seul·e.

Tu n’es pas fou/folle.

Tu es juste Ă©puisé·e d’avoir dĂ» ĂȘtre fort·e trop longtemps.

Et si, au lieu de te juger, tu t’accordais le droit d’aller mieux ?

Pas demain.

Pas quand ce sera moins lourd.

Aujourd’hui.


Avec toute ma bienveillance et mon cƓur,

Leslie 🌾

Thérapeute en relations humaines & accompagnement des jeunes

 
 
 

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"Un jour, j'irais vivre en théorie car en théorie tout ce passe bien "

Leslie Renault

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© 2025 par Leslie Renault

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