🌧️ Et si je cessais de me battre contre ce qui est déjà fini ?
- Leslie renault
- il y a 1 jour
- 4 min de lecture

Quand la lutte s’éteint et que la vérité devient enfin supportable.
Tu n’as plus envie de crier.
Tu n’as plus la force d’en vouloir.
C’est étrange, ce moment : après la colère, tout devient silencieux.
Tu te dis que tu devrais aller mieux — après tout, “le pire est passé”.
Mais au fond, tu sens une autre vague arriver.
Moins bruyante.
Plus lente.
Celle de la tristesse.
🌫️ La tristesse, c’est le calme après la guerre.
Tu croyais que c’était la paix.
Mais non.
C’est le vide.
Un vide étrange, où il n’y a plus d’adversaire, plus de combat, juste toi.
Et cette question qui fait peur :
“Et maintenant, qu’est-ce que je fais de tout ça ?”
Tu regardes autour de toi : plus de messages, plus de voix familière, plus de “on”.
Il reste “je”.
Et ce “je” te semble étranger.
Tu réalises que toute ton énergie, ces derniers temps, était tournée vers l’autre — contre lui, pour lui, à travers lui.
Et maintenant qu’il n’est plus là…
Tu ne sais plus à quoi te raccrocher.
💔 Ce n’est pas seulement la personne que tu pleures.
C’est la version de toi que tu étais avec elle/lui.
Tu pleures le “nous”, bien sûr.
Mais aussi ce que tu croyais être grâce à ce lien.
Tu pleures les projets, les gestes, les rituels.
Tu pleures le rôle que tu jouais — celui qui donnait un sens à tes journées.
Et sans tout ça, tu te sens nu·e.
Tu crois avoir perdu ta valeur, ton identité.
Mais en réalité, tu es juste en train de la redéfinir.
La tristesse, c’est la phase où tu descends enfin du ring.
Tu ranges les armes.
Tu regardes les débris.
Et, pour la première fois depuis longtemps, tu ne cherches plus à gagner.
🌙 Ce que tu ressens n’est pas une faiblesse. C’est le vrai deuil.
Pleurer, ce n’est pas “rechuter”.
C’est accepter la réalité.
C’est ton système nerveux qui relâche, ton cœur qui reconnaît la perte.
C’est ton corps qui te dit :
“Tu peux arrêter de lutter.”
La tristesse, c’est la porte de sortie du combat.
Mais elle fait mal parce qu’elle t’oblige à lâcher ce qu’il reste d’espoir.
Et c’est là que tu grandis.
Pas dans la résistance, mais dans le relâchement.
🌱 À ce moment précis, tu es en train de renaître.
Même si ça ne ressemble pas à une renaissance.
Tu ne le vois pas encore, mais chaque larme nettoie un peu de ce que tu croyais figé.
Chaque silence ouvre un espace pour autre chose.
Chaque respiration est une victoire.
Tu crois que tu t’effondres ?
Non.
Tu te déposes.
Tu arrêtes de jouer un rôle, d’être “celui/celle qui tient bon”.
Et tu redeviens humain·e.
C’est là que le travail commence.
Pas celui de “reconquérir”, ni de “se venger”.
Celui de se retrouver.
💬 Tu as le droit d’avoir mal.
Et tu as le droit que cette douleur prenne du temps.
Il n’y a pas de bonne façon de guérir.
Pas de chronomètre émotionnel.
Tu n’as rien raté parce que tu pleures encore après des semaines, des mois.
Tu n’as pas besoin d’être “fort·e”.
Tu as besoin d’être vrai·e.
Et être vrai·e, c’est parfois dire :
“Je n’y arrive pas aujourd’hui.”
“Il/elle me manque encore.”
“Je ne sais pas si je l’ai vraiment accepté.”
Ce n’est pas un retour en arrière.
C’est un passage obligé pour avancer autrement.
🧠 En séance, je vois souvent cette bascule-là…
Quelqu’un me dit :
“Je croyais que j’allais mieux, mais j’ai craqué.”
Et je réponds :“Non, tu n’as pas craqué.
Tu as arrêté de résister.”
Parce que c’est ça, le vrai tournant.
Quand tu cesses de vouloir comprendre pourquoi, ou de convaincre l’autre qu’il a tort.
Quand tu commences à t’occuper de toi.
Tu redeviens le centre de ton histoire.
Pas l’histoire de “vous”.
La tienne.
💡 Et si tu arrêtais de chercher la fermeture dans l’autre ?
Tu n’auras peut-être jamais les excuses, les explications, ni la “conversation finale” que tu espères.
Et c’est cruel, oui.
Mais parfois, la paix ne vient pas de ce qu’on reçoit.
Elle vient de ce qu’on cesse d’attendre.
Ce moment où tu dis :
“Je n’aurai pas de réponses. Mais je choisis quand même d’aller mieux.”
C’est là que tu récupères ton pouvoir.
C’est là que tu redeviens libre.
📍 En thérapie, je t’aide à…
Accueillir la tristesse sans qu’elle t’engloutisse.
Comprendre ce qu’elle dit de toi, et non de l’autre.
Retrouver ton identité après le “nous”.
Transformer la douleur en maturité émotionnelle.
👉 Réserve ta séance ici (en présentiel à Brem-sur-Mer ou en visio — pour t’aider à transformer le vide en ancrage)
✨ En conclusion
Tu n’as plus à te battre.
Tu n’as plus à prouver.
Tu as juste à laisser partir ce qui ne te répond plus.
La tristesse, ce n’est pas la fin.
C’est le début du vrai lâcher-prise.
C’est le moment où tu arrêtes de regarder la porte qui s’est fermée, pour commencer à remarquer la lumière qui passe par la fenêtre.
Un jour, tu te lèveras, sans haine, sans question, sans besoin d’explication.
Et tu comprendras que ce que tu croyais être la fin… était simplement le retour à toi.
Avec toute ma bienveillance,
Leslie 🌸
Thérapeute en relations humaines & communication


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