Arrête de me traiter de princesse !
- Leslie renault
- 23 juin
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 juin
Pourquoi certains hommes collent cette étiquette… tout en se dévalorisant eux-mêmes

En clair : quand un gars balance « elles veulent toutes être des princesses », il ne parle pas seulement de toi ; il parle (souvent) de lui, de ses peurs et de la petite bombe d’inégalités qui grésille sous la table.
1. Le cocktail qui fabrique l’insulte « princesse »
2. Pourquoi ça pète maintenant (et plus fort qu’avant)
Crise économique + précarité : impossible de coller au mythe du chevalier-banquier.
Nouvelles attentes féminines : partager les charges, l’écoute, les émotions.
Manque de modèles masculins : peu d’espaces où les hommes peuvent déposer leur vulnérabilité sans perdre la face. Résultat : ils la déguisent en sarcasme ou mépris.
3. Ce que la “princesse” représente vraiment pour lui
4. Comment sortir du ping-pong “princesse / loser”
Nommer la vraie émotion
« Quand tu dis que je fais ma princesse, tu as peur que je ne respecte pas tes limites ? »Ça coupe court à l’étiquette et ouvre la porte aux besoins.
Partager la charge émotionnelle… en chiffre
Liste ensemble 10 tâches/moments émotionnels hebdo.
Répartissez 5 / 5.Voir noir sur blanc l’invisible, c’est souvent plus efficace qu’un débat.
Désintox numérique7 jours off des contenus “femmes vs hommes”. Remplace par un podcast mixte ou une activité commune IRL.
Script CNV punchy
Observation : « Tu m’as appelée “princesse” hier soir… »Sentiment : « …je me suis sentie rabaissée… »Besoin : « …d’équité et de respect… »Demande : « …peux-tu formuler ce qui te pèse sans étiquette ? »
Espace tiers si blocageCoach ou thérapie de couple : pour déminer les croyances “elle veut trop / je ne vaux rien”.
5. Si tu es la cible : tes bouées de survie
Ne négocie jamais ton droit à être respectée.
Refuse la culpabilité : son insécurité n’est pas ta facture.
Garde tes projets perso vivants – tu n’es pas là pour prouver ta “non-princessitude”.
6. Et pour lui ?
L’autoriser (et l’encourager) à chercher de l’aide hors du couple : groupe d’hommes, psy, coach.
Nommer la honte : “Je me sens nul” n’est pas un aveu de faiblesse, c’est un point de départ.
Revaloriser sa contribution réelle, même petite : un cerveau qui se sent utile crache moins de venin.
À retenir
L’étiquette “princesse” est souvent un miroir déformant d’un malaise masculin, pas un diagnostic sur toi.
Quand il se traite de “merde”, il pré-critique sa valeur pour éviter de la confronter.
La sortie passe par la reconnaissance mutuelle des besoins et la remise à plat des mythes de genre.
Ta valeur ne se négocie pas ; la sienne non plus.Le vrai couple, c’est deux royautés à égalité, pas un trône et son valet.
Leslie
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